Ce week-end avait lieu le raid vallée de l’Ain, alors quand un raid se déroule si proche de nous et surtout quand il est manche des Championnats de France de raid, on est obligé d’y aller 😉

C’est Wil et Valérie qui y ont participé et qui ont réussi constitué une équipe à la dernière minute et qui finissent 34ième au général et 9ième en mixte.

Pour nous raconter tous ça, on laisse la parole à Wil :

Une bien belle édition que celle du Raid Vallée de l’Ain 2016, à mettre l’année prochaine comme we rassemblement.

C’est à côté de chez nous, sur une journée avec un mini Raid famille permettant de partir ensuite sur le long dans un autre état d’esprit. Et les parcours, même sans orientation, sont joueurs et fabuleux, techniques en descente, single track à profusion.

Inscrit au challenge FRMN 2017, ce raid est une « course en ligne » avec ses raideurs et ses triathlètes.

Nous avons monté avec Valérie une équipe de dernière minute. Et pour une première, on s’est fait plaisir.

Au départ, les sourires fusent car on se reconnait, on voit des têtes connues. Ertips, FMR, Arverne Outdoor, Mathieu Chesneau (qui était resté sur sa fin/faim avec RIF), Hervé Simon etc…

Départ en masse, sur nos montures, dans un champ à vache. L’organisation nous prévient. 15 min pour s’élancer avant de trouver le premier single track. Départ explosif mais Valérie et moi n’avons pas le niveau pour rivaliser avec cette horde de fous furieux. Et pas question d’exploser sur 30 km de VTT alors qu’il va y avoir un trail de 14 km bien pentu.

On roule, on essaye de mettre du rythme, on grignotte, on remonte, on se lâche dans les descentes mais on se fait aussi reprendre par des féminines qui ont entre 19 et 23 ans. J’me dis à cet instant : « Merde, elles envoient grave ces 2 là » avec leur monture 29 pouces semi rigide. Le parcours est excitant avec ses relances, ses montées sèches au détour de virages en épingle et ses passages en sous-bois. On se dit que la trace ne doit pas être cartographiée sur IGN. Je sens l’excitation qui monte en nous avec les 4 derniers kilomètres de descente avant de se lancer pour 3 km de canoë. Au départ du Trail, l’orga nous précise : «  vous allez voir, c’est une vraie trace de bûcherons » ???? incompréhension dans mon esprit mais je me dis à cet instant : « t’enflammes pas Wil, t’as bouffé 2000 m + la veille et nous sommes deux ».

Je sors l’arme magique, la laisse de traction.

Au premier coup de mou, Valérie me fustige ( 🙂 ) : « Wil, on continue à courir, petite foulée, pour ne pas rater la porte horaire » Oui chef !!! C’est bon de prendre sur soi pour assurer sur les 12 km restant. Val fait un super travail. Elle suit, les dents serrées, le souffle cadencé. On rattrape une équipe homme de triathlètes. Je vois dans leur regard que ça ne leur plaît pas, à moins que ce ne soit mon esprit de compet qui me joue des tours.

A la fin du trail, avec Val, c’est une poignée de main pour se féliciter et s’encourager. Nous sommes encore gonflés à bloc même si tout est déjà joué. A nouveau 3 km de canoë pour finir pour une CO de 7 balises sur carte 1/2750. Pas évident de se mettre dedans….

Eliot, le fils de Val et Gilles, nous encourage pour parcourir les 5 derniers mètres avant la ligne d’arrivée.

Au bilan, 5h36 d’effort pour terminer 9ème mixte alors que la 1ère équipe mixte nous colle 50 min !!!

Soit notre préparation est à revoir, Soit il nous faut plus de balises pour pimenter la course !!!

A vous de juger !!!